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à la recherche du bonheur
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à la recherche du bonheur
24 janvier 2007

Jeûne

bulemia_mdNon, décidément, c'est lâche, ma situation. Je me plains, sans rien faire de concret. C'est facile de pleurer lorsqu'on est installée chez soi, au chaud, dans un pyjama trop grand...
Je n'arriverai à rien comme ça ; je n'arriverai qu'à (me) faire des promesses dont je sais à l'avance qu'elles seront caduques une semaine après.

D'où ce post : il ne s'agit pas d'une promesse, pas d'une résolution. C'est plus fort que ça.

Je suis au bout du rouleau, désespérée. Mon poids est devenu une obsession. Par voie de conséquence, la nourriture est devenue une obsession. Mais tout s'est inversé.
Ce qui me terrifie, c'est qu'à vouloir être parfaite, je me crée le contraire : je suis encore plus laide et plus grosse que si je ne m'étais jamais intéressée à mes mensurations.
Comme si mon corps réagissait en négatif, exprès.

Je pensais que mes crises de boulimie étaient closes, elles s'espaçaient.
Je les pensais maîtrisables, elles ont démultiplié leur puissance.
J'en arrive à des crises que je n'avais jamais faites, comme me relever la nuit. Cela m'empêche de vivre normalement : je suis morose, épuisée, je ne sors plus, je ne m'habille plus.
Je suis paniquée. Paniquée. Et d'une tristesse innommable.


Mon seul secours, c'est déliminer la nourriture de ma vie.
Puisque je suis incapable d'en gérer la quantité, il me faut éliminer jusqu'à l'idée même d'introduire un quelconque aliment dans ma bouche, et ce, jusqu'à guérison complète.

Guérison ou fin.

Au train où je vais, je peux mourir de trop (ou de trop mal) manger. Et à l'extrême, si je dois mourir d'un TCA, je préfère que ce soit mourir de trop manger. Cela prouvera au moins que j'aurais pris le chemin de la réussite.

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