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à la recherche du bonheur

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à la recherche du bonheur
13 février 2007

ça va "mieux"

Beaucoup mieux. Je mange normalement, une barre hyperprotéinée le matin, des légumes, de la viande, une pomme le midi. Et je m'arrête dès que je me sens gonfler.
Je me suis mise à fumer. Oh, pas beaucoup ; une cigarette tous les 2 jours, et toujours accompagnée... Comme ça j'y prends plus de plaisir. Ca me déstresse, c'est dingue. Je ne pensais pas qu'un produit aussi nocif pouvait avoir un effet aussi apaisant...
Je sais que ce n'est pas bien, mais entre fumer et bouffer+vomir, pour l'instant mon choix est fait.

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11 février 2007

Aucun changement

Pas trop de bêtises, j'essaie de m'en tenir à une barre protéinée, un fruit et quelques légumes par jour...
J'ai refait des photos, pleine d'espoir... mais sincèrement, je ne vois pas la différence. Je suis sans nul doute trop pressée ; ce n'est pas en deux jours que mon corps va rétrécir.
Pauvre tâche.

7 février 2007

tant pis

Il fallait bien que cela arrive... Je n'arrive plus à m'arrêter, je suis entrée dans la spirale BV, ça m'épuise... Ce soir j'ai refait une crise, et puis finalement je me suis arrêtée au début de mes vomissements. Je l'ai déjà dit, c'est une chose qui me répugne, et pourtant depuis quelques jours je n'avale plus rien sans au moins tenter de le rejeter après.
Mais ce soir je n'en pouvais plus, cela me faisais trop mal au fond de la gorge, alors j'ai arrêté de me mettre les doigts au fond de l'oesophage, et je me suis dit "tant pis. J'ai encore bouffé comme une grosse vache, et bien j'assume."
Ca me fait au moins un point de départ.
Plutôt que de m'enrouler dans mon pyjama, j'ai attrapé mon appareil photo, et voilà...
Ca me fait très, très, très mal de me voir ainsi, encore plus de me montrer comme ça, et d'autant plus qu'une photo garde la mémoire vive. Je les déteste, ces photos, et c'est justement pour cela que je les publie.
C'est moi après une crise. Méconnaissable, affreuse, ENORME, OBESE.

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Je veux que ces photos soient un "avant".
Et dans je ne sais combien de temps, je reprendrai exactement les mêmes,
et encore quelque temps après,
et je veux que cela donne lieu à un "après".

En attendant, plus un gramme de nourriture.

Ras-le-bol.
Droguée, va !


29 janvier 2007

Rupture

Ce matin j'ai rompu mon jeûne.
Parce qu'il me semblait
raisonnable de m'arrêter là : je me sens bien, et en continuant à jeûner, me connaissant, je risquais de me venger par la suite. Là, je reprends tout doucement. Ainsi, ce matin, c'était étrange, car je n'avais pas faim : j'ai mangé une grosse cuillère à soupe de haricots verts  et une cuillère à soupe de tomates, le tout concassé et tiède. J'ai trouvé ça d'une douceur infinie... Je me suis appliquée à déguster chaque fourchettée de cet approt calorique...
J'espère que je suis sur la voie de la guérison...

28 janvier 2007

Par curiosité...

cm
93-77-91


La différence n'est pas grande, mais au moins, ça encourage !
J'ai pris une grande bouffée d'air après avoir su cela ! C'est fou : un centimètre pris nous paraît pas grand chose, n'a de sens qu'accumulé aux autres (dizaines de) centimètres pris, alors qu'un centimètre perdu devient un mètre grapillé à la sueur de son front...

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28 janvier 2007

Bientôt 72h

Bientôt 72h de diète.
C'est dur, ce soir. J'ai envie de n'importe quoi de lourd, de sucré. J'ai eu un moment de furieuse envie chocolat... J'ai pris un coupe-faim à 18h30, qui commence à faire effet avec la chaleur d'une tisane.
C'est incroyable, je me sens tellement bien et en même temps tellement à fleur de peau... Une véritable droguée qu'on maintiendrait de force pour la désintoxiquer. Heureusement que j'ai pris soin de rendre mes réserves de nourriture difficilement accessibles !
Allons... je souffre là, mais ce n'est pas vraiment de la souffrance ; il vaut mieux penser à dans quelques jours, lorsque je serai fière d'avoir tenu, lorsque je me sentirai enfin désincarnée.

27 janvier 2007

Jeûne-bis

Voilà, j'ai REELLEMENT cessé de manger à partir du jeudi 25 janvier, 22h,

après une dernière crise (un paquet de gnocchis au miel, plusieurs yaourts, un paquet de palmitos... etc. J'ai honte.)


Vendredi j'étais malade de ce trop plein, mais dès l'après-midi je me suis sentie mieux.
En soirée, en revenant de chez une amie, j'avais une furieuse envie de pâtes, de pizza, bref encore de trucs bourratifs et inutiles, mais je n'avais pas faim ; juste envie.
Une fois ce discernement fait, je me suis sentie mieux, et j'ai passé mon chemin devant toutes les pizzeria ou sandwicheries ouvertes. Heureusement qu'à cette heure, aucune supérette n'était ouverte !

Et aujourd'hui, je n'ai toujours pas touché à une quelconque nourriture.
Je suis heureuse, parce que je ne ressens aucune faim : quand j'y pense, je n'ai qu'ENVIE de manger, mais cela n'a rien à voir avec de l'appétit.

jeune_zPuissé-je persister !


PS : à raison de 700g perdus par tranche de 24h, j'aurais donc perdu presque 1,5kg. C'est ridicule ; sachant que les premiers jours de jeûne, le corps s'alimente avec les nutriments des derniers repas... et comme mes dernières absorptions ont été gargantuesque, le mécanisme d'autorestauration va être bien long à s'enclencher. Raison de plus pour continuer et obtenir quelque chose de significatif...

24 janvier 2007

Jeûne

bulemia_mdNon, décidément, c'est lâche, ma situation. Je me plains, sans rien faire de concret. C'est facile de pleurer lorsqu'on est installée chez soi, au chaud, dans un pyjama trop grand...
Je n'arriverai à rien comme ça ; je n'arriverai qu'à (me) faire des promesses dont je sais à l'avance qu'elles seront caduques une semaine après.

D'où ce post : il ne s'agit pas d'une promesse, pas d'une résolution. C'est plus fort que ça.

Je suis au bout du rouleau, désespérée. Mon poids est devenu une obsession. Par voie de conséquence, la nourriture est devenue une obsession. Mais tout s'est inversé.
Ce qui me terrifie, c'est qu'à vouloir être parfaite, je me crée le contraire : je suis encore plus laide et plus grosse que si je ne m'étais jamais intéressée à mes mensurations.
Comme si mon corps réagissait en négatif, exprès.

Je pensais que mes crises de boulimie étaient closes, elles s'espaçaient.
Je les pensais maîtrisables, elles ont démultiplié leur puissance.
J'en arrive à des crises que je n'avais jamais faites, comme me relever la nuit. Cela m'empêche de vivre normalement : je suis morose, épuisée, je ne sors plus, je ne m'habille plus.
Je suis paniquée. Paniquée. Et d'une tristesse innommable.


Mon seul secours, c'est déliminer la nourriture de ma vie.
Puisque je suis incapable d'en gérer la quantité, il me faut éliminer jusqu'à l'idée même d'introduire un quelconque aliment dans ma bouche, et ce, jusqu'à guérison complète.

Guérison ou fin.

Au train où je vais, je peux mourir de trop (ou de trop mal) manger. Et à l'extrême, si je dois mourir d'un TCA, je préfère que ce soit mourir de trop manger. Cela prouvera au moins que j'aurais pris le chemin de la réussite.

24 janvier 2007

Mettre des mots dessus

Frénésie de nourriture


Qu’est-ce que la frénésie de nourriture?
La frénésie de nourriture est aussi appelée appétit compulsif.

Elle comporte des épisodes de frénésie de nourriture incontrôlables sans purge. La frénésie de nourriture est souvent émotionnellement induite chez les personnes qui considèrent la nourriture comme source de confort.
Elle se manifeste habituellement en privé, parce que les gens se sentent honteux et embarrassés de leur comportement alimentaire.

Signes et symptômes de la frénésie de nourriture    

* Prise de poids rapide    
* Manger trop rapidement    
* Manger jusqu’à en être mal à l’aise    
* Manger sans faim de grandes quantités de nourriture    
* Se sentir dépassée et incapable de s’arrêter de manger    
* Manger seule, et dissimuler la quantité de nourriture ingérée    
* Se sentir honteuse, déprimée et coupable après s’être bourrée de nourriture

21 janvier 2007

C'est trop dur

Trop difficile. Je ne me comprends pas, je ne comprends pas cette faiblesse alors que je me crois forte. J'ai replongé ce soir. J'ai mangé, mangé, mangé. Je ne sais plus ce que j'ai mangé. Du pain, des yaourts, des biscuits... des quantités gargantuesques. Mal au ventre. Impossible de me faire vomir. Et la culpabilit" qui monte, qui monte, ui monte. Le sentiment d'impuissance avec en-dessous, la volonté assourdie, muselée. L'horreur du corps qui se déforme. Et puis le sentiment d'avoir tout gâché. De ruiner mes efforts, en un rien de temps.

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